Endurance Info nous livre un Article très intéressant !

Vous le savez SpeedNetwork est un blog fait pour la communautés des fana de la simu automobile, tel que Forza Motorsport 4. Le blog tente malgrés tout de diversifier ces articles, c'est pour cela que nous partageons un article trés intéressant publier par Endurance-info.com. Cette article fait états des lieux du sport automobile français dans le monde. Bonne lecture a tous !

LE SPORT AUTOMOBILE FRANÇAIS BIEN PLUS FORT QUE LA POLITIQUE.

A l'heure où les politiciens de tous bords font tous penser à des pions d'une vulgaire émission de téléréalité plutôt qu'à des sauveurs de la France, il est bon de penser que le sport automobile national se porte plutôt bien. Certes, ce n'est pas ce qui va sauver le pays mais on trouve les choses positives là où elles sont. La politique ment souvent au contraire de la piste qui elle ne ment jamais. La France compte quatre pilotes en Formule 1, ce qui n'était plus arrivé depuis bien longtemps. Ironie du sort, aucun Grand Prix de Formule 1 n'est plus organisé sur le sol national, certainement plus pour des raisons politiques que sportives. N'oublions non pas non plus les moteurs Renault et les multiples titres.

Les raisons de se réjouir sont pourtant nombreuses. Dans quelques heures, Tristan Vautier s'élancera dans de la deuxième ligne à Barber en IZOD IndyCar Series sachant que Simon Pagenaud et Sébastien Bourdais seront eux aussi prêts à en découdre. Ce matin de bonne heure, c'est le Japon qui a découvert Fred Makowiecki lors d'une course SUPER GT de toute beauté où le rookie a bien résisté face à deux furieux aguerris à la discipline. On ne compte plus les envolées lyriques des commentateurs nippons prononçant "Frédéric Makowiecki" sans la moindre faute de prononciation. De bonne augure pour celui qui va prendre la relève de Benoît Tréluyer et Loïc Duval dans le cœur de fans nippons. Dans une semaine, Benoît Tréluyer portera le dossard #1 sur son Audi R18 e-tron quattro pour le coup d'envoi du Championnat du Monde d'Endurance car c'est bien lui qui est World Champion. On peut aussi faire confiance à Nicolas Lapierre, Stéphane Sarrazin ou Loïc Duval pour se montrer aux avant-postes, tandis qu'en LMP2, Olivier Pla sera le meneur de revue d'une catégorie plus relevée que jamais au sein d'une équipe OAK Racing dirigée par quelqu'un qui se bouge pour développer une nouvelle LMP1.

 Samedi prochain, Alpine fera son retour à la compétition avec une Alpine LMP2 en European Le Mans Series via Signatech-Alpine et les équipes tricolores seront à coup sûr nombreuses à faire la course en tête, ne serait-ce que Thiriet by TDS Racing qui arrivera en terre britannique avec un titre européen à défendre. Idem pour IMSA Performance Matmut en GTE, l'équipe rouennaise faisant en plus le pari de rouler sur la scène mondiale.

Les Coupes de Pâques ont réuni plus de 30 000 personnes malgré un temps peu propice à aller voir une course de voitures. Ils étaient nombreux à venir supporter Sébastien Loeb et Fabien Barthez, véritables locomotives du week-end. Pas mal pour un pays qui se veut de plus en plus autophobe. Ils seront encore plus de 200 000 à faire le déplacement aux 24 Heures du Mans en juin prochain, preuve qu'il est encore possible de déplacer les foules sur un circuit, grand-mère 24 Heures du Mans ne faisant pas du tout son âge. La France organise le Championnat du Monde d'Endurance, l'European Le Mans Series, les FIA GT Series et la Blancpain Endurance Series. C'est aussi un Français qui gère le British GT. ORECA réfléchit à s'étendre aux USA avec le championnat United SportsCar Racing, ce qui montre qu'il est encore possible d'essayer de tout mettre en place pour créer malgré le marasme économique actuel. Michelin n'hésite pas à aller marcher sur le territoire de Bridgestone en SUPER GT avec le succès que l'on sait.

Par les temps qui courent, il est préférable de lire Endurance-Info et d'acheter Auto Hebdo plutôt que d'écouter les politiciens nous abreuver de petites paroles qui ne font guère avancer le schmilblick. La France du sport automobile se bouge pour être sur le devant de la scène malgré le tsunami politique. Sébastien Ogier a pris la relève d'un autre Sébastien en WRC. Yvan Muller compte bien briller en WTCC tout comme Alex Prémat en V8 Supercars. Hexis Racing arrive en Blancpain fort d'une place de Vice-Champion du Monde GT1 et Larbre Compétition fête cette année son quart de siècle. Le Championnat de France GT s'annonce prometteur sachant que la série sortira des frontières à deux reprises. Les circuits français sont de plus en plus rares à pouvoir accueillir un public qui vient pour se vider la tête d'une semaine bien chargée nerveusement. Les coffrets cadeaux offrant la conduite d'une voiture de sport sur circuit n'ont jamais aussi bien fonctionné. On ne peut plus rouler sur la route, donc il faut bien trouver un palliatif pour s'évader. Conduire une Audi R8 ou une Ferrari 458 Italia fait toujours autant rêver. Le public vient sur les circuits pour voir de telles autos même s'il ne comprend rien sur les différentes catégories comme on ne comprend plus rien à la politique. Si la France subit un coup d'arrêt politiquement, le sport automobile français vous salue bien...

Laurent Mercier (Endurance Info)